Voici la motion adoptée à l’unanimité lors de l’assemblée générale ordinaire du 24 septembre 2014, qui donne les bases de la campagne annuelle 2014-2015 de l’ADEESE :
Considérant la volonté affirmée des membres de l’ADEESE de voir leurs stages être rémunérés;
Considérant le contexte budgétaire actuel, lequel se manifeste par des coupures dans les programmes sociaux, notamment en éducation;
Considérant la volonté mal cachée du gouvernement d’établir un consensus social autour de la réduction de la taille de l’État, notamment par la Commission de révision des programmes et la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise;
Considérant la nécessité pour les étudiant-es ayant un double statut (étudiant-es et futur-es professionnel-le-s) de s’opposer à ces mesures et à ce modèle de société;
Considérant les négociations collectives à venir dans la fonction publique et l’historique du gouvernement libéral en ce qui concerne les lois spéciales anti-syndicales;
Considérant les effets de l’austérité sur notre propre université et ses conséquences sur la qualité de la formation universitaire et des services aux étudiant-es;Que l’ADEESE fasse campagne pour :
– revaloriser la profession enseignante
– revaloriser les programmes sociaux, dont l’éducation, comme biens publics;
Que cette campagne se manifeste localement sur la nécessité de rémunérer les stagiaires en éducation et dans d’autres domaines traditionnellement féminins, notamment dans la perspective de contribuer à l’égalité homme-femme;
Que les membres de l’ADEESE travaillent à développer des liens de solidarité avec les travailleurs et travailleuses de l’éducation dans leur milieu de stage et de travail;
Que cette campagne s’articule en opposition avec le discours économique dominant d’austérité budgétaire et pour l’élaboration d’alternatives fiscales favorisant la redistribution des richesses;
Qu’à cet effet, l’ADEESE se joigne, lorsqu’elle le pourra, aux actions et aux revendications opposées à l’austérité;
Que l’ADEESE se positionne en solidarité avec les luttes syndicales et étudiantes, locales et nationales, toujours dans la perspective de défendre nos programmes sociaux comme biens publics.