Les 1er et 2 mars derniers, des membres du conseil exécutif était à Sherbrooke dans le cadre de la 163ième réunion du congrès de la FEUQ. Ce congrès est une instance flottante, c’est-à-dire qu’elle a été prévue en cas de besoin. L’année ayant été mouvementée, les associations membres ont senti le besoin de se rencontrer une fois de plus pour discuter de l’avancement des différents dossiers. Voici un compte-rendu des discussions qui ont eu lieu.

Lors de la commission des affaires institutionnelles, un avis de motion a été déposé pour modifier la Politique de gestion des instances quant aux orientations de la FEUQ. En effet, ces dernières sont adoptées à l’assemblée générale annuelle (AGA) à la fin de l’année. Ainsi, les nouveaux exécutants doivent travailler sur des orientations qu’ils n’ont pas choisies ou qui pourraient moins refléter la volonté de leurs membres parce que l’AGA aurait eu lieu avant les assemblées des associations membres. La modification proposée permet donc à celles-ci de pouvoir modifier ou supprimer une orientation, par avis de motion, et ce tout au long de l’année. Il faut cependant être réaliste et garder en tête que si une orientation est modifiée au mois de janvier, le temps de produire un plan de travail, comme pour toutes les orientations, et de le faire adopter, fera en sorte que les officiers ne pourront se pencher sur ce dossier avant la fin du mandat. Aussi, plusieurs suivis ont été effectués soit sur le budget, les plans d’actions spécifiques, le plan de communication ainsi que le plan de travail. Les associations membres étaient satisfaites des bilans.

En ce qui concerne la commission des affaires universitaires, deux recherches et un mémoire ont été déposés et après plusieurs heures de discussions, ils ont aussi été adoptés par les associations membres. Parmi les recherches, il y en avait une sur les ordres professionnels et les bureaux d’agréments et une autre sur les services offerts aux étudiants et leur financement. La première recherche a mis en lumière l’influence que certains ordres professionnels peuvent avoir sur l’offre de cours des programmes universitaires ainsi que les conséquences sur les étudiants de cette ingérence dans le milieu universitaire par les ordres professionnels. La deuxième recherche fait un état des lieux des services offerts aux étudiants par les universités, mais aussi explique comment sont financés ces services. Notamment, il a été découvert que la part du budget alloué aux services étudiants a diminué de beaucoup chez certaines universités, ce qui implique une hausse des coûts des services pour ces étudiants. Le mémoire sur la politique de financement des universités a été écrit dans la cadre de la deuxième série de consultations du chantier sur le financement universitaire. Il s’agissait en fait de répondre aux questions soulevées par le ministère et de proposer des solutions. La FEUQ en a profité pour mettre de l’avant ses revendications. Finalement, un plan d’actions très attendu a aussi été déposé. Il est question du plan d’actions pour l’obtention d’une compensation financière de l’Aide financière aux études pour les stages finaux en éducation. Nous étions déçus de voir que le plan d’actions se contentait de cerner qu’une partie de la problématique. Évidemment, une compensation financière par l’AFE est bien et s’il advenait que le gouvernement y consent, nous pourrions considérer cela comme un énorme gain. Cela dit, nous avons fait la remarque que la compensation financière par l’AFE ne devait pas être la finalité de ce plan d’actions, puisque l’AFE permet d’aider seulement les étudiants stagiaires qui y ont accès. Bien que nous aurions préféré une mise en dépôt du plan d’actions, il a été adopté. En plus de l’adoption de ces documents, les suivis des plans d’actions et du plan de travail ont aussi été effectués.

En ce qui concerne la commission des affaires sociopolitiques, il y avait un petit ordre du jour. En effet, comme il n’y avait pas de recherche à adopter, nous avons fait le suivi des plans d’actions spécifiques et du plan de travail. Nous avons aussi eu droit à une présentation du Partenariat jeunesse pour le développement durable (PJDD) par la responsable. Elle a fait un bilan des activités du PJDD tout au long de l’année et nous à encourager à poursuivre nos démarches de développement durable afin d’étudier sur des campus toujours plus verts.

Lors du Conseil national des cycles supérieurs, tout comme pour les autres instances, les suivis des plans d’actions spécifiques et du plan de travail a été effectué. Une recherche a aussi été déposée. Elle traite du financement de la recherche universitaire. Elle retrace l’évolution de la relation entre les universités et l’état, fait état des tendances en matière de financement de la recherche, présente les différentes sources de financement de la recherche universitaire au Québec et explique les impacts des tendances actuelles en matière de financement sur la communauté universitaire. C’est une recherche très exhaustive qui n’a malheureusement pas été adopté au complet. Une section de la recherche était controversée, alors certaines associations ont préféré la mettre en dépôt.

Finalement, nous avons conclu le Congrès en abordant l’imminente campagne électorale. L’exécutif national a fait un bilan de la situation de chacun des principaux partis et nous a mentionné que leur souhait pour cette campagne était de s’assurer que le vote des jeunes ne redescende pas au niveau de 2008. En effet, pour la première fois, le DGEQ a été mandaté d’installer des bureaux de vote sur les campus. Cette initiative se veut une façon d’encourager les étudiants à aller exercer leur droit de vote. Des activités seront donc à prévoir au cours de cette campagne électorale.

Si vous avez des questions ou si vous désirez plus d’informations sur les différentes recherches, n’hésitez pas à nous contacter.

Votre exécutif