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Assemblée générale de grève – 15 janvier

Vous êtes cordialement invité·es à l’assemblée générale de grève de l’ADEESE le mercredi 15 janvier prochain à 12h30.

Cahier de participation : https://docs.google.com/document/d/1GF_4sv7sawDMoc0aSU1C76ODTIQtsoPMtxvpVsbOSCQ/edit?usp=sharing

𝗩𝗼𝗶𝗰𝗶 𝗹’𝗼𝗿𝗱𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝘂 :

0.0 Procédures d’ouverture
0.1 Ouverture
0.2 Animation, secrétariat et senti
0.3 Adoption de l’ordre du jour
0.4 Adoption du procès-verbal
1.0 Grève
2.0 Revendications
3.0 Élections sur le conseil exécutif de l’ADEESE
4.0 Nominations sur les instances
5.0 Traitement des avis de motion
6.0 Procédures de clôture
6.1 Questions à l’exécutif
6.2 Questions diverses
6.3 Levée

Plusieurs postes sur le conseil exécutif sont actuellement vacants. Il s’agit du poste de responsable : au 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁-𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹, aux 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, aux 𝗮𝗳𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀, aux services et aux 𝗮𝗳𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘅𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲𝘀.

Si vous désirez plus d’information sur chacun de ces postes et la procédure à suivre pour être élu·e, vous pouvez vous référer à nos règlements généraux accessible sur notre site internet ou venir nous rencontrer à nos bureaux (N-S1245, N-S1215, N-S1210).

GRÈVE POUR LE CLIMAT

𝐂𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟐𝟕 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞, 𝐥’𝐀𝐃𝐄𝐄𝐒𝐄 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐞𝐧 𝐠𝐫𝐞̀𝐯𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞!

Si vous connaissez des événements que vous souhaitez partager, n’hésitez-pas à nous les envoyer!

Pour la journée du 27, nous vous invitons à :

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*Notez bien que l’ADEESE n’est pas en grève le 26 septembre

Assemblée générale de grève le 17 septembre prochain

L’ADEESE vous invite à sa toute première assemblée générale de la session d’automne 2019

OÙ :  Au National, 1220 Rue Sainte-Catherine Est
QUAND : Mardi le 17 septembre à 12h30

Une assemblée générale, c’est là où se vit la démocratie de l’association étudiante. Contrairement aux modèles que nous sommes habitué·es de côtoyer, où l’aspect démocratique se limite à voter pour un·e représentant·e qui pourra ensuite agir selon son agenda politique personnel, l’ADEESE tient plusieurs assemblées générales par année où tou·tes les membres sont les bienvenu·es afin de délibérer et déterminer la direction que prendra l’association.

Voici l’ordre du jour qui sera proposé :

0.0 Procédures d’ouverture
0.1 Ouverture
0.2 Animation, secrétariat et senti
0.3 Adoption de l’ordre du jour
0.4 Adoption du procès-verbal

1.0 Grève mondiale pour le climat
2.0 Soutien au SEUQAM
3.0 Politique familiale à l’UQAM
4.0 Hausse des cotisations à l’ADEESE
5.0 Avis de motion

6.0 Procédures de clôture
6.1 Questions à l’exécutif
6.2 Questions diverses
6.3 Levée

Nous vous encourageons à consulter le cahier de participation avant l’assemblée afin de vous faire une idée des sujets qui seront discutés et des propositions qui seront apportées.

Cocktail de la rentrée

🙋‍🍷 Du vin et des belles personnes‍ ‍‍‍🍷 ‍🙋‍

Vous désirez rencontrer vos représentant.e.s associatifs.ves?
Vous voudriez savoir comment contribuer à l’amélioration de votre programme, votre faculté ou votre université?
Vous voudriez vous impliquer au sein de votre association étudiante?

Venez nous en parler autour d’une coupe de vin lors du cocktail qui aura lieu dans le local de l’ADEESE qui est le votre et dans le Philanthrope. Il se situe au niveau S1 du pavillon N. Nous avons hâte de vous rencontrer.

Les représentant.e.s de vos associations de programmes seront également présent.e.s 😁

Party interfacultaire de la rentrée!

PARTYYY

L’ADEESE, l’AFESH et l’AFESPED vous invite à leur septemberfest le jeudi 19 septembre au La Tulipe.

Ouverture des portes : 21h

À partir de 21h30 aura lieu le meilleur party en ville que personne ne veut manquer! Avec les meilleurs prix sur les consommations: 3,50$ la bière, 4,50$ les drinks et 3,25$ les consommations non alcoolisées.

ENTRÉE GRATUITE POUR TOUT LE MONDE, INVITEZ VOS AMI.E.S 😉

Mise à jour concernant la grève du SEUQAM.

Hier, le SEUQAM a renouvelé son mandat de grève pour 10 jours supplémentaires. Pour la faculté d’éducation, les cours reprendront demain tels que mentionnés sur la publication de la semaine passée et dans vos courriels.

Nous tenons à vous rappeler QUE les chargé.es de cours ainsi que les professeur.es de l’UQAM n’ont pas l’obligation de traverser une ligne de piquetage selon leur convention collective. Ainsi, il se pourrait que vos cours n’aient pas lieu lors de ces journées de grève. Nous vous appelons à être solidaire avec les travailleurs et travailleuses et à ne pas franchir les lignes de piquetage.

De plus, une assemblée générale de l’ADEESE se déroulera le 17 septembre. Il sera possible de réactualiser le mandat de soutien au SEUQAM si des membres le souhaitent.

Projet de loi 21: L’ADEESE dénonce un outil de contrôle social et de stigmatisation des femmes musulmanes

Depuis son annonce, il y a quelques semaines, le projet de loi 21 a fait couler beaucoup d’encre. Si l’ADEESE souhaite aujourd’hui intervenir dans ce débat, c’est pour dénoncer cette loi, qu’elle juge relever du contrôle social. Dans un contexte où le gouvernement Legault cherche à imposer une ligne de conduite aux enseignantes musulmanes en leur interdisant le port du voile, il nous paraît important de montrer que le projet de loi participe d’une forme de domination et d’exclusion des femmes racisées.

D’abord, il faut savoir que le contrôle social des enseignant.e.s, et donc, des femmes essentiellement, puisque ce sont elles qui représentent la majorité du corps enseignant, est un phénomène ancien. Effectivement, au tournant des XIXe et XXe siècles, être enseignant.e impliquait d’avoir une conduite irréprochable. Les enseignant.e.s devaient mener une vie frugale, éviter les bals, les jeux d’argent, l’alcool et le tabac. Leur vie amoureuse et sexuelle était bien évidemment surveillée. Un.e enseignant.e dont le comportement était perçu comme déviant pouvait se faire retirer son brevet. C’est bien ce que propose le gouvernement Legault, puisque les enseignantes musulmanes qui refuseront de retirer leur voile se verront exclues de leur profession. Si le contexte et l’époque sont différents, il n’en demeure pas moins que, comme précédemment, nous sommes face à une tentative, plus ou moins masquée, de contrôler le corps et la vie des femmes.

Or, il semble bien que, dans nos sociétés patriarcales, le contrôle du corps et de la vie des femmes soit chose commune. Puisqu’on parle ici d’un morceau de tissu (le voile), pourquoi ne pas s’intéresser de plus près à ce formidable carcan qu’est la mode? Au XIXe siècle, la norme sociale imposait aux femmes « bien comme il faut » de porter un corset et une crinoline. Non contents de confiner les femmes à l’espace privé en réduisant drastiquement leurs mouvements, ces deux accessoires mettaient également leur santé en péril (déformations de la cage thoracique, manque d’oxygène, évanouissements, etc.). Si corsets et crinolines ne sont aujourd’hui plus de mise, que dire des talons hauts? Avec de telles chaussures, la capacité de marche des femmes s’amoindrit considérablement. De même, les jupes serrées freinent les déplacements, tandis que les chandails décolletés et échancrés obligent les femmes à contrôler leurs mouvements, sous peine d’en dévoiler plus que ce qui est convenu. Finalement, si le soutien-gorge, en remplaçant le corset, a permis aux femmes de gagner en mobilité et en bien-être, il joue aujourd’hui un rôle ambivalent. En cachant les mamelons des femmes, cet objet a largement contribué à leur érotisation. Tant et si bien qu’une femme ne portant pas de soutien-gorge est perçue comme contrevenant à la pudeur, alors que les mamelons masculins ne dérangent pas l’ordre public.

Tous ces objets ont un point commun: confirmer le contrôle de l’homme sur le corps de la femme. Dans ce cas, pourquoi se focaliser sur le seul voile musulman? Pourquoi ne pas remettre en question d’autres vêtements ou accessoires qui participent de la domination masculine?

La réponse est simple: parce que le voile est relié à des stéréotypes négatifs (intégrisme, soumission, aliénation, etc.) alors que le marketing a fait des décolletés, des jupes, des talons hauts et du soutien-gorge des symboles de la libération féminine et du pouvoir (sexuel, il va sans dire) des femmes, même si, comme on l’a vu, c’est l’inverse en réalité.

À cause de ces préjugés, une femme voilée ne peut être qu’une victime. Or, une victime ne peut pas être une femme émancipée. En France, ce paradoxe a éclaté lorsque la chaîne de sport Décathlon a souhaité commercialiser un hijab de course pour les joggeuses voilées (face aux pressions, la chaîne a finalement renoncé à le mettre en vente). Et pour causes, ce vêtement bouleversait les codes du voile puisqu’il s’agissait ici du voile d’une femme sportive, donc associé à des valeurs de modernité, de force, de détermination, de liberté et de santé. Autant d’éléments qui ne pouvaient pas correspondre avec l’image du voile. Or, ici, le gouvernement Legault s’en prend aux enseignantes voilées, c’est à dire à des femmes intégrées, cultivées, émancipées, qui peuvent devenir des modèles de réussite. Là-aussi, cela ne concorde pas avec les stéréotypes reliés aux femmes voilées. Voilà peut-être l’une des raisons qui incitent le gouvernement Legault à s’attaquer à ces femmes.

Le débat autour du voile établit donc deux catégories de femmes: des femmes émancipées et d’autres qui sont soumises, aliénées et qu’il convient de libérer, au nom du féminisme. En mettant sur le devant de la scène les femmes des minorités visibles, et en les traitant comme des déviantes, ce projet de loi risque d’aggraver le racisme et l’islamophobie, alors que l’État devrait, au contraire, assurer la protection de la diversité.